Dieu? Le plus grand scientifique!

||  Accueil  ||  L'auteur  ||  Contact  ||  



Les trois Adams.

  

*Résumés de livres*

Liste complète des résumés >>>

L'ŒIL DU TIGRE

Par Tony ANTHONY - Éditions OURANIA

<<< Page précédente

Chapitre 5 - Nouvelle orientation

Maintenant confirmé dans l'art de ses ancêtres, Tony est convaincu de préserver le renom de la famille Soo. C'est de la période passée à l'école d'Ashrat Tae à Karachi au Pakistan, qu'il garde ensuite le meilleur souvenir. En ce lieu enseigne un collègue (et concurrent) de Lowsi, Ashraf, qui a développé des techniques de combats variées comme le « guerrier-singe », le « serpent enrouleur », et les techniques du dragon de la Chine du Sud. Son école est réputée, mais mon grand-père demeure sceptique quant à ses résultats. Il veut prouver que son éducation est supérieure en m'amenant dans l'arène. Je vais combattre l'un des plus grands élèves, Raant spécialisé dans la technique du « guerrier singe ». - J'entre sans recevoir d'applaudissements, tandis que mon adversaire reçoit les ovations de la foule. Pour moi, je prends ma position du tigre favorite, en la combinant avec celle du léopard, plus rapide, mais moins puissante. Raant utilise lui la position du cheval, mais je remarque le manque de précision de sa position… Nous nous approchons lentement, les yeux dans les yeux…

Le combat est décrit en détail par Tony…le suspense est à son comble. La foule crie. De ruse en ruse, et de douleurs sous les coups en douleurs diverses, il finit par le mettre out, ses yeux ont tourné et il s'est écroulé sur le sol. – « Je suis vainqueur, et j'ai gagné le respect et l'honneur de la foule, et les applaudissements de mon grand-père! C'est ma plus grande récompense. »

Un autre tournoi a lieu quelques mois plus tard au Pakistan. Je dois m'y battre contre l'oncle de Raniu, Adnan. Ce combat met beaucoup d'argent en jeu, mais n'est pas équitable à notre avis. Mon adversaire, les yeux dans les yeux, est expérimenté dans la technique de la grue des montagnes; il est déterminé et méchant. Il esquive facilement mes premières attaques, car plusieurs choses sont nouvelles pour moi. Le combat fut très dur et je tombais souvent gravement sous les attaques de la grue. Je me relevais et me reconcentrais chaque fois cependant. Finalement, j'arrivai à lui écraser un bras, ce qui le fit hurler de douleur et crier : « J'abandonne! » Ma victoire a procuré à mon grand-père une petite fortune, soit une année de revenus.

De retour à Londres, je fréquente encore l'école de M. Chang, mais j'enseigne maintenant. Je remets tous mes gains à mes parents, malgré leur attitude toujours aussi peu accueillante! Je suis toujours vainqueur dans les tournois, et on commence à parler de me présenter aux championnats du monde de kung-fu. Malgré mes réticences, je vais y participer 3 fois, une année en Thaïlande et deux à Hong-Kong. Vainqueur à tous, je reçois de fortes sommes d'argent. Je le donne à mon grand-père qui m'en rend une partie, que je donne en bonne partie à mes parents…

Dès lors je suis au travail direct pour la Fédération, et voyage beaucoup à travers le monde. Je suis engagé pour instruire de nouvelles recrues. On me fournit un véhicule et un appartement, rue de la Confédération à Genève, près de la Salle d'entraînement. La plupart des candidats sont d'anciens militaires costauds, qui doivent progresser dans le domaine de la défense et la protection des personnes. Ces hommes deviendront ensuite les gardes du corps des grands de ce monde, des plus riches et des plus puissants de la planète. Il y a une bonne camaraderie entre nous, mais malheureusement ils se droguent et boivent énormément. Cette formation me demande beaucoup de travail personnel, en particulier l'apprentissage de plusieurs langues nouvelles. Je réussis les examens avec de bonnes notes. Au bout de peu de temps, je peux prêter serment. La devise des gardes du corps est « Deus Solem Timidus » C'est Dieu seul que nous craignons… Cela me fait sourire, car je ne crains pas Dieu : il n'existe pour moi que le dieu intérieur!

Tony raconte ses débuts dans cette nouvelle profession, en particulier quand il a sauvé une riche hollandaise et son enfant, domiciliés dans une magnifique villa, en Suisse. Une bande est venue pour enlever le garçon. Malgré leurs fusils, appliquant la technique du tigre, il est parvenu à sauver cette femme et son fils, la police ayant été appelée simultanément par le personnel a capturé les agresseurs.

« Âgé de 20 ans maintenant, je progresse et suis trop sûr de mes capacités et avide de combat. Au cours des quelques années qui suivent, je gravis les échelons dans le domaine de la haute protection. Mes clients sont des personnes menacées de rapt, d'actes de vengeance ou de meurtre, et je suis demandé par certains des plus puissants de ce monde. Je suis devenu pendant plusieurs mois, le garde du corps de William Black, un riche homme d'affaires américain… et grand coureur de femmes. Les voyages sont très dangereux pour lui, surtout dans les pays défavorables aux Américains. »

Un jour, il a rendez-vous en Arabie saoudite, pour y rencontrer des actionnaires très importants. Ça ne dit rien qui vaille à Tony et son compagnon d'alors, Henry. Très inquiets, ils demandent conseils et aide le plus possible à la Secrétaire Sandra, du bureau de Genève, pour avoir le maximum de sécurité. Pas moyen d'éviter ce rendez-vous. Son instinct l'avertissait que ce serait très dangereux, cette mission le mettait vraiment mal à l'aise et arrivé à Riyad, son pouls s'accélérait…


Chapitre 6 - Course-poursuite en Arabie saoudite

Abdullah s'est organisé pour que le jet privé de William puisse se ranger dans la zone présidentielle de l'aéroport de Riyad. Deux Mercedes blanches nous y attendent…Henry et moi, en traversant la gare, sommes constamment aux aguets, craignant le pire… Je ne contrôle pas toute la situation, et je n'aime pas ça.

Bakchich… crient les porteurs, assez brutalement renvoyés … Les 2 Mercedes arriveront à bon port : l'Hôtel Méridien, où une luxueuse suite est attribuée à William. Levé de bonne heure, le lendemain matin, pour vérifier tous les contrôles de sécurité, ils ne trouvent rien d'anormal. La résidence des frères Fahall est encore plus luxueuse que l'Hôtel… et William reste continuellement sous le contrôle de ses protecteurs. Apéritif, discussions…puis les choses sérieuses commencent. D'abord calmes, puis peu à peu désagréables; enfin, l'un d'eux quitte la salle comme un ouragan…Les étrangers aussi quittent la pièce devant l'échec patent. En arrivant près des véhicules pour partir, 6 hommes à lunettes noires en costumes les attendent, et un 7e lance un ordre en arabe! Ils se séparent en 2 groupes et l'un d'eux monte dans la BMW noire, l'autre dans une autre voiture. – Roule, dis-je au chauffeur. La BMW nous suit aussitôt…

La BMW se place bientôt entre les 2 voitures, et suit de près la première où se trouve William et ses protecteurs. « Et notre chauffeur traîne… Alors, je saisis un revolver et le plaque contre la nuque du chauffeur, qui se met à gémir et à appeler Allah. ». La BMW ralentit , forçant la 2e Mercedes à s'arrêter, et une fusillade retentit, tandis que nous tentons une fuite…Mais je chasse le chauffeur qui voulait s'arrêter; Henry saute par-dessus le siège et prend le volant…Nous roulons à toute allure sur des routes poussiéreuses pleines d'obstacles (animaux, etc.). En menaçant l'interprète, nous essayons de trouver l'Ambassade anglaise… mais celui-ci les égare, et nous devons aussi nous en débarrasser!

Quittant la ville, c'est la route du désert. – Je réfléchis, cherchant un plan…Je connais bien un endroit en Jordanie…mais ce sont 800 km à parcourir, et le voyant d'essence est déjà allumé! Bientôt le véhicule s'immobilise, et il faut continuer à pied, dans un paysage sec et aride…et avec juste une bouteille d'eau. Après quelques heures de marche, voici la ville d'Harad, Ouf! Il fait sombre et froid, et William commence à frissonner…Dans une station d'essence, Tony peut atteindre Sandra, mais soudain leurs poursuivants arrivent et ils doivent s'enfiler dans les petites rues de la ville… Des tirs retentissent et Henry est touché, il est perdu. Courant de cours en cours, William pense que tout est fini : il n'en peut plus. Où est la solution? Aller vers le désert. Après avoir tué un agresseur, Tony réussit à trouver un feu de camp de bédouins qui les reçoivent… mais seulement pour 3 jours : - Ensuite, il faudra partir ou nous vous tuerons, c'est la loi bédouine! - « Mais ce soir, vous allez manger, boire et vous reposer avec nous .»

Deux jours passent, puis à chacun son chameau, contre quelques centaines de dollars, et les voici sauvés au Qatar, puis par bateau à Bahreïn, où ils reçoivent des faux passeports et des billets d'avions préparés par Sandra… William, à New York, me récompensera généreusement pour mon travail. »


Chapitre 7 - Désespoir et violence

« Comble d'ironie, dans le cadre d'une prochaine mission, je vais devoir assurer la protection d'Amin Fahed, l'ambassadeur en Arabie saoudite, au Royaume Uni et à Chypre! Amin devient mon principal client. Il est accro aux jeux, et court de gros risques avec beaucoup d'insouciance… Me voici maintenant le gardien le mieux payé de la Fédération. Je suis locataire d'un très bel appartement à Londres, où`mes parents vivent à mes dépens. Finalement, ma mère semble avoir la vie qu'elle a toujours désirée... Au cours de cette année 1985, je prends quelques semaines de congé…C'est par une belle matinée d'été que je retrouve ainsi Guerry, mon ami chinois, de Hyde Park. Nous avons étudié ensemble les arts martiaux à l'école de M. Chang. Nous louons une barque pour faire une promenade sur le lac…

Et voici, trois filles blondes dans une autre barque, non loin de là. L'une de leurs rames est tombée à l'eau… Bref! Les 3 sœurs Leah, Lena et Alya sont charmantes, et Tony s'éprend de la 3e, qui est aveugle, hélas. Mais elle est extraordinaire; étudiante en droit à l'Université de Londres malgré son infirmité! Ce soir-là Tony l'emmène au restaurant chinois, et ils deviennent rapidement inséparables…«Alya semble capable de voir profondément dans mon âme. Elle vient d'une famille merveilleuse et aimante, et elle donne l'impression de n'avoir aucun souci. D'une certaine manière, cette profondeur qui se trouve chez elle me révèle une solitude et un désespoir en moi, dont je n'ai jamais pris conscience. J'en suis troublé… Pour la première fois de ma vie, je me sens vraiment heureux.

Les trois années suivantes, Alya et moi nous nous fréquentons souvent. Je passe même des vacances dans sa famille à Stockholm… et Alya commence à parler de mariage. Je l'aime profondément … et j'aspire à une vie de famille normale, et régie par l'amour (comme la sienne) ». Mais… à Naples, pour sa prochaine mission avec Amin, son collègue l'appelle soudain au téléphone : « Tony, j'ai une très mauvaise nouvelle pour toi. Alya a eu un accident de voiture à Londres, elle a été tuée avec d'autres jeunes. » La fureur s'empare de lui, incontrôlable… Il fait des folies avec sa moto. Ses amis ne savent que faire, face à cette terrible colère qui le consume, et ils l'évitent…

Dans un bar, il rencontre une Roumaine prostituée, qui lui demande du secours, et pour la première fois, il cesse un moment de penser à lui. Ses parents l'ont vendue alors qu'elle avait à peine 16 ans, n'ayant pas les moyens de la garder chez eux. Repensant à sa cousine Siu Ming qu'il avait délivrée, il va aussi aider Rosanna. Dans la maison de prostitution, des hommes costauds patrouillent dans le corridor… - « J'impose ma loi et obtiens sans peine le passeport de Rosanna, et nous filons avec ma moto à mon appartement. Je refuse toutes ses avances, mais le lendemain je l'emmène à l'aéroport et lui achète un billet pour la Roumanie.

Retournant en ville, je repense à la façon dont j'ai brutalisé ces types. Je me sens bien. J'avais envie de les frapper à mort, jusqu'à sentir le goût de leur sang dans ma bouche. Chaque coup semblait soulager ma rage, mais j'en voulais toujours plus… Je sens une nouvelle soif en moi, un appétit de méchanceté, quelque chose dont je suis dépendant et que je ne contrôle pas.


Chapitre 8 - Pris au piège

Dès lors, Tony ne supporte plus la solitude. Il passe son temps dans les bars et les boîtes de nuit, à regarder les gens rire et se divertir, mais sans y participer. La rage le ronge et devient féroce dans son cœur. Mais Amin est impatient de le voir reprendre son travail et il lui demande de le rejoindre à Nicosie, où se trouve sa nouvelle résidence. Il part à la découverte de la vie nocturne de la ville et découvre des soldats qui stupidement s'enivrent auprès de lui… avec des filles. « La haine et la rage s'emparent de moi. Sans réfléchir, je fonce vers le comptoir et envoie mon verre sur un soldat qui le reçoit en pleine face. Il y a un grand tumulte … « Une dizaine de soldats l'attaquent, et il prend sa position du serpent pour sortir dans la rue où la bagarre sera plus aisée. L'un après l'autre, il les frappe au visage et les jette sur la macadam. « Assoiffé de sang, je me rue sur eux, leur éclatant le nez, leur brisant les os et les blessant de toutes sortes de façons... Je suis insatiable, jusqu'à ce que soudain. J'entende le hurlement des sirènes de la police. Alors je m'enfuis dans la nuit. »

Cet incident fut sans suite immédiate, et la colère le poussant, Tony fit encore diverses attaques pour satisfaire son client à qui certains devaient des sommes importantes. Après un bref séjour à Londres, au cours duquel ses parents lui font part d'un besoin de 30.000.- livres sterlings pour un nouveau traitement de la maladie de son père, le voici de retour à Chypre. Comment trouver cette somme importante? Devenu un véritable brigand, il se croit invincible et décide de cambrioler les grands riches qu'il côtoie si fréquemment dans les Hôtels de la capitale. Utilisant ses hautes capacités, il ne lui faut qu'une seule nuit pour ramasser la somme dont a besoin son père… Ses parents sont ravis.

En les quittant à l'aéroport, resté avec quelques amis autour d'un café; voici qu'un groupe de chrétiens vient évangéliser. Ils placent une grande croix devant eux, et son ami canadien Kevin se moque d'eux –« Oh! non, des chrétiens; ces militants de la Bible, ce sont partout les mêmes.» dit-il. La musique de leurs guitares terminée, un homme prend la parole au milieu des railleries de la foule. Il brandit une bouteille à la main et demande : «Qui veut cette bouteille de vin? » Personne ne répond. Il reprend plusieurs fois : « Allez-y, ce n'est pas un piège; ce n'est qu'une bouteille de vin. Elle est gratuite, c'est un cadeau… ». Espèce de fou dit Kevin, allez viens, on dégage. » . Mais Tony, bien que se moquant aussi de l'orateur, veut rester et finir son café. -Vas-y, je te retrouverai plus tard . Le prédicateur, un homme aux cheveux un peu longs, de mon âge, porte un tee-shirt et un bermuda. « Sûrement un étudiant, me dis-je. Enfin, une femme dans la cinquantaine s‘approche : - Je veux bien la prendre, dit-elle… « Vous voyez, dit le prédicant, il n'y a pas besoin de payer, c'est gratuit. Tout ce que vous avez à faire, c'est de vous avancer et de la prendre!... « C'est exactement comme le cadeau du salut que nous offre Jésus . Il nous aime tous et son salut est un don gratuit. Tout ce que vous avez à faire c'est de l'accepter. Mais Dieu ne vous force pas. C'est à vous de décider. »

Cela me rappelle M. Sizer, mon prof de religion à l'école, à propos du mot « salut »… c'est abandonner tout le mal qu'on a fait et être pardonné, afin de pouvoir recommencer une nouvelle vie et d'être pur devant Dieu. « Il y aurait un sérieux nettoyage à faire dans mon cœur », me dis-je tristement. Le petit groupe se disperse et le prédicateur vient s'asseoir à ma table. Je me demande ce qu'il me veut, mais il semble être un garçon sympathique et je suis curieux. Martin me parle de son groupe, venu aider une église de l'endroit pendant quelques jours. Nous parlons, et je lui dis pourquoi je suis à Chypre. Ce Martin a quelque chose de spécial; il paraît authentique…il me dit qu'il aimerait que tout le monde connaisse Jésus, et que son but est d'aider les gens…Je n'ai pas l'habitude de fréquenter ce genre de personnes!

Au moment de lui serrer la main, quand il va partir avec ses amis, il hésite et me dit : « Pourquoi ne viendrais-tu pas avec nous ? Tu pourrais partager notre repas… » Interloqué… intrigué... j'accepte…mais bien décidé de les frapper tous, si je me rends compte qu'il y a quelque chose de louche. A l‘appartement, je découvre des jeunes accueillants, qui ne me tombent pas dessus pour poser un tas de questions. On mange ensemble dans la joie et les rires. - Viens avec nous, à notre église, m'invitent-ils enfin…

Mais je n'irai pas à leur église, car quelques jours plus tard, marchant dans la rue, une voiture de police m'accoste et m'emmène. –Vous ne pouvez pas me toucher ! dis-je, en montrant mon laissez passer de diplomate. Ils me menacent avec un vieux pistolet et j'en ris, méprisant… et je décide de jouer le jeu.

Au poste, Tony est pourtant incarcéré, et il demande en vain quelqu'un de l'Ambassade britannique. A 10 h. du soir, menottes aux mains, on l'emmène dans la salle des interrogatoires, où il se trouve devant un immense dossier d'accusations… Y figurent bien ses cambriolages d'Hôtels, mais aussi beaucoup d'autres qui ne le concernent pas. « J'admets les miens, mais refuse d'assumer les autres » dis-je. Ce qui met en rage le policier accusateur qui veut me soutirer un aveu global… Je ne parlerai plus, tant que je n'aurai pas eu l'ambassade au téléphone, dis-je ». Alors, il me frappe au visage… Je bouillonne de colère… Espèce de chien ! (je sens le goût du sang sur ma lèvre blessée) et je lui donne un grand coup de pied dans la tête qui le projette à terre. Instantanément plusieurs de ses collègues me tombent dessus et me remettent en cellule… où j'espère bien qu'Amin va me tirer d'affaire…

Mais non, et toutes les nuits les interrogatoires reprennent avec des coups toujours plus forts : c'est devenu un jeu pour ces hommes… C'est la méthode « bastinado », condamnée par la Convention de Genève…mais on frappe jusqu'à ce que l'accusé s'évanouisse de douleurs ; après 7 nuits de tortures, il ne peut même plus marcher. A la fin, le chef me menace de son révolver – « Vas-y, tire, si tu es un homme, lui dis-je… J'aimerais mourir. Depuis la mort d'Alya, ma vie misérable n'a plus aucun sens, et une balle dans la tête serait la bienvenue… »

Mais il vaut mieux quitter ce terrible endroit. Il demande d'être conduit à l'Hôpital, car il saigne de partout. On l'y conduit, et soigne ses blessures, avec de gros bandages aux poignets qui ne peuvent plus supporter les menottes… Son plan réussit : il s'échappe bientôt, et passe une nuit sur un toit, pour finalement téléphoner de son appartement pour trouver du secours par ses parents… Mais ils ont déménagé, sans même l'en informer !

– « J'ai le sentiment de sombrer dans un océan de solitude. »


Suite >>>

|| Accueil || L'Auteur ||
|| Question du mois || Publications || Résumés de livres || Témoignages ||
|| Genèse ET Science || Initiatives || Proche-Orient || Club Science-Foi || Liens ||

Tous droits réservés © Philippe Gold-Aubert (1998-2009)
Design et conception - Natmark-Concept inc.