Dieu? Le plus grand scientifique!

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Les trois Adams.

  

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CRÉATION -ET- ÉVOLUTION

Par Philippe GOLD-AUBERT  - Éd. Slatkine (Genève)
ou de l'Unicorne (Paris), 1990
 
1 volume, 230 pages, 194 figures; prix : 35 €, 50 CHF, 60 Can.D.
(poste incluse, chèque à la commande)


"N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre?"
                                                
Esaïe 40:21

Note : Bien que cet ouvrage semble dater quelque peu, il est encore très actuel, en ce qui concerne le thème qui nous préoccupe. Seuls quelques petits changements inévitables sont à apporter à ce texte, au vu des progrès rapides des connaissances scientifiques. Le livre - qui est largement illustré, en couleurs et noir/blanc - ne peut être obtenu que chez l'auteur : 
 
- Ph. Gold-Aubert, 95 route de Possy F 74380 CRANVES-SALES - ou B.P. 219 CH 1211 GENEVE 29 .
 
- Ou encore par ses Tél. et Téléc. : 04 50 36 75 28 (en France) et 022 36 75 28 (en Suisse),
 
toutes les librairies en étant maintenant dépourvues (stocks épuisés).


1. INTRODUCTION
 
Couverture du livre Création ET Évolution Parmi les anciennes cosmogonies qui sont nombreuses (citons celles de l'Égypte ancienne, de la Grèce, de Rome, des Hindous - oeuf cosmique de Rig-Veda, etc.), la Genèse contraste étonnamment par son absence de récits fantastiques, allégoriques et complexes. C'est un récit d'une grandeur sublime, possédant un plan symétrique, presque mathématiquement dessiné, et profondément philosophique dans chacune de ses parties. La réserve remarquable dont fait preuve l'auteur du récit, tout en donnant les grandes lignes de la Création, laisse place à toute la rigueur future des découvertes scientifiques.
 
Ce récit étonnant, le plus ancien de tous les documents écrits, trahit la direction suprême qui conduisit la plume de l'écrivain, le maintenant d'un bout à l'autre dans les limites de la vérité dans des descriptions de choses alors totalement incompréhensibles.
 
La source de connaissance que nous donne ce texte étonnant a déjà suscité de nombreux volumes de commentaires. Bien sûr, ce récit est très bref et ne prétend pas être un cours d'astronomie, de chimie nucléaire, de chimie, de géologie, de paléontologie et de zoologie tout ensemble. La Bible nous donne toujours principalement - à travers les faits bien connus de la vie - un enseignement spirituel destiné à tous les temps, à toutes les cultures, à toutes les sociétés. Son but, dans ce texte, est de nous décrire à grands traits les principales phases qu'ont traversées l'Univers et la Terre. Le dernier verset dit clairement : "Telles sont les origines des Cieux et de la Terre, quand ils furent créés."
 
L'interprétation à la lettre qui a caractérisé de nombreux théologiens bien intentionnés, parce qu'attachés à démontrer la vérité de la Parole de Dieu, cette interprétation entêtée a produit de graves dégâts parmi les intellectuels chrétiens. Ceux-ci, devant l'illogisme apparent du texte, les contradictions avec la science et ses découvertes innombrables, ont retranché comme fable ce récit cosmogonique.
 
La Nature, ce deuxième livre de Dieu, son étude approfondie selon des méthodes éprouvées et exactes, devraient pourtant amener aux mêmes conclusions que la Parole de Dieu. Y a-t-il vraiment opposition et contradiction entre le texte sacré et le livre de la Nature? Certes, si on applique à la lettre les jours cités dans Genèse 1, rien n'est plus compréhensible, et cela explique la négligence des sages à sonder ce texte étonnant. D'autre part, je demanderai à mes amis scientifiques si refuser un caractère d'inspiration à l'auteur de l'antique écrit parce que ses connaissances ne sont pas modernes - sa terminologie en particulier est très insuffisante - n'est pas laisser une idée préconçue, peu scientifique, défigurer le débat?
 
Le plan du récit, si concis et équilibré, qui est en fait un grand poème, avec son prologue, son drame et sa conclusion triomphante, appelle déjà notre attention. Comment décrire en si peu de phrases l'histoire de la création de l'Univers matériel et des êtres vivants, y compris l'homme, en leur assignant en même temps leur rôle et leur place dans le Tout, ce grand inconnu de nous tous?
 
L'introduction (versets 1 et 2) présente Dieu (Elohim) tripersonnel ("Dieu créa les cieux et la terre") Père, Parole, Esprit - le 2e récit de la création présente en revanche Jehova-Dieu créant l'Homme spirituel Adam, le chef de la famille humaine (Genèse 2:4 et suivants).
 
Puis ce sont 6 Jours du travail de Dieu, divisés en 2 groupes de 3. Chaque Jour commence un soir et finit un matin, et comprend une œuvre spéciale. Le 3e et le 6e Jour comprennent 2 œuvres. La 1ère série commence par la Lumière - la 2e série par la lumière solaire, plus particulièrement. La 1ère série correspond à l'arrangement du monde matériel pour aboutir à la vie élémentaire - la 2e série décrit l'apparition de la vie supérieure pour aboutir à l'homme. L'ère de la matière précède l'ère de la vie.
 
A la fin, un 7e Jour cosmogonique, le grand sabbat de Dieu, ne se termine pas par un soir et un matin. C'est l'attente de Dieu, jusqu'au grand matin du salut final. Le temps immense de la patience de Dieu, où nous sommes encore...
 
Ce récit nous parle d'un Dieu-Personne, et non d'une philosophie. Ce Dieu appelle à l'existence le monde matériel, que la science actuelle considère comme un dieu. Cette existence est due à sa libre et toute-puissante VOLONTÉ, manifestée par sa PAROLE et exécutée par son ESPRIT. Elle est suscitée à partir du néant. Ces choses un jour n'existaient pas. Elles ont eu un commencement. C'est un Univers non éternel, qui va donc un Jour passer et mourir comme il a un Jour commencé.
 
Le texte sacré nous parle ensuite d'une création successive et progressive, passant de la matière à la vie végétale, puis à la vie animale, à l'homme enfin, présenté comme la créature finale, aboutissement d'un plan parfait : Dieu vit que cela était TRÈS BON (1:31).
 
Ce plan n'est jusqu'ici jamais en désaccord, vous le constaterez, avec les découvertes scientifiques qui, rigoureusement, ont confirmé cette succession dans l' apparition des créatures. Accepter Dieu et Sa volonté couronnant le tout de son intelligence mathématique, allant de la conception de l'atome à celle de l'Univers, et de la vie élémentaire à l'Homme, n'est pas incompatible avec la découverte des lois géniales mises en évidence - et non inventées - par la Science.
 
Ce plan merveilleux a l'avantage de nous délivrer instantanément (dès le début de la lecture du livre saint) de la crainte qui caractérise les religions humaines. Les dieux sont les forces de la nature plus ou moins aveugles, agissant de façon incohérente et incompréhensible (religions polythéistes); ou encore, Dieu est ce hasard qu'on rencontre partout, conception qui caractérise l'athéisme contemporain et désoriente l'homme moderne.
 
Si l'on ajoute à la vision grandiose du 1er chapitre, le spectacle de la chute de l'homme incrédule et rebelle, et la promesse d'un Rédempteur né de la femme (Gen. 3:15), on a tout ce Protévangile qui a provoqué la foi chez les patriarches antédiluviens (Héb. 11:1-7), bien avant la venue de Jésus.


2. DÉROULEMENT DU TEXTE BIBLIQUE
 
a) V. 1-2, prologue
 
Le texte va nous parler, selon le verset 1, de la création des cieux et de la Terre. Il s'agit donc bien là d'une cosmogonie et non d'une histoire de la seule Terre. Les jours ne sont donc pas des jours solaires, le Soleil ne faisant son apparition qu'au 4e Jour. Les Jours cosmogoniques sont des périodes à l'échelle de Dieu, c'est-à-dire durant de respectables millions d'années. Dieu créa - le verbe est au pluriel - le mot créer ici est "BARA", créer dans le sens absolu, faire surgir du néant. Ce mot "bara" se retrouve 3 fois dans notre texte : la 2e fois à la création des animaux (v. 21) au 5e Jour cosmogonique et, la 3e fois, à la création de l'Homme, au 6e Jour (v. 27). Chaque fois, il s'agit d'une création (étape) nouvelle, comme nous le verrons plus loin.
 
Au verset 2, il est montré l'état de néant primitif. L'hébreu ancien n’a pas de mot pour dire la "matière". Le mot "erets" utilisé signifie la terre en tant que matière. Il ne saurait en tout cas pas signifier le globe terrestre. On peut donc traduire : "la matière était informe et vide". Et ce néant est encore décrit une seconde fois, comme les ténèbres à la surface de l'abîme. Comment un ancien aurait-il pu mieux décrire le vide total? De même, le mot "les eaux" ne signifie pas de l'eau matérielle; "maïm" peut désigner aussi une atmosphère gazeuse, ou le fluide subtil et éthéré. On a nommé cela l'éther, pseudo-scientifiquement, au Moyen-âge. C'est encore une façon de parler du vide initial. Mais l'Esprit de Dieu était en mouvement par dessus...

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