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BIBLE OU SCIENCE – MA QUÊTE DE LA VÉRITÉ
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7. SCIENCE OU SAGESSE
« Il n'y a qu'un livre qui contienne toute la sagesse humaine éclairée par toute la sagesse divine : la Bible. » (Victor Hugo)
La science ne conduit qu'à une insatisfaction permanente; et le succès scientifique ne mène qu'au désespoir face au néant, ou à l'orgueil et à la vanité. C'est ma conclusion après 20 ans de vie scientifique bien remplie. Au contraire, la Bible tient encore debout (et comment!), car elle nous décrit un Dieu qui nous connaît personnellement. Ajoutons que le scientifique (encore aujourd'hui) ne comprend rien, au moins dans ces deux domaines précis : les neurosciences et le big-bang; aucune théorie n'explique comment le cerveau fonctionne, ni comment et pourquoi il y a eu un commencement à l'Univers. La seule porte de sortie consiste à croire qu'un Dieu souverain est intervenu concrètement dans la Création.
De désespoir, les scientifiques se tournent maintenant vers les philosophies ou les religions orientales. Mais d'autres ne sont pas loin du Royaume de Dieu. Je pense à Einstein, à qui je dois beaucoup. Je lui dis merci, car il m'a autorisé une lecture définitive de la Bible en établissant la notion de la relativité du temps. Au milieu de ses innombrables détracteurs, il est resté simple et humble; je ne lui reproche qu'une chose, c'est de n'avoir pas crié sur toute la terre que Dieu est vivant... et qu'au nom de la science il n'ait pas su annoncer le temps de la grâce. N'a-t-il pas écrit pourtant : « Je veux savoir comment Dieu a créé ce monde, je veux connaître Sa pensée, le reste n'est que contingence » .
Mais d'autre part, beaucoup de scientifiques, hélas, se sont suicidés, malgré leurs belles découvertes, comme Ludwig Boltzmann à 62 ans, ou Paul Ehrenfels, désespéré d'avoir eu un fils mongolien, ou Ettore Majorana, père de la physique atomique qui se jeta d'un pont en 1938... Quant à d'autres, ils se sont perdus dans des philosophies vaines, tel Wolfgang Pauli dans l'alchimie et la Kabbale, ou Erwin Schrödiger dans la philosophie hindoue, ou encore Georges Gamov, brillant physicien atomique, humoriste renommé qui finit dans l'alcoolisme...
Je fus vraiment déçu par tous les aboutissements de ces vies de personnages célèbres. Comment donc ont-ils pu vivre sans Dieu? Comment donc fonctionne un scientifique face à la question divine? L'exemple de Gamov est intéressant : élevé dans la foi catholique, encore adolescent, il voulut contrôler l'hostie que lui offrait le prêtre à la messe et ne l'avala pas; mais à la maison, il la compara au microscope avec une hostie dérobée avant la « bénédiction »... Son désespoir de ne pas retrouver le « corps de Christ » fut tel qu'il se détourna définitivement de la religion. On peut remarquer ici le danger que comporte l'introduction de théories pseudo scientifiques sulfureuses dans l'interprétation de la Bible!
Mais, heureusement, il y eut aussi des scientifiques chrétiens! Comme Isaac Newton, issu de la noblesse (1642-1727) qui partagea sa vie entre la science et la théologie biblique. Il chercha déjà à trouver un Code biblique mathématique dans la Bible. Ou comme Blaise Pascal (1623-1662) qui, fort de son expérience spirituelle personnelle, cria bien fort sa conversion à Dieu; particulièrement en publiant son « Apologie de la religion chrétienne » : « Il y a dans le cœur de tout homme, dit-il, un vide qui a la forme de Dieu. » Ou encore, comme René Descartes (1596-1650), défenseur fervent de la pensée « cartésienne », mais qui n'éluda pas la question divine, comme c'est général actuellement, et qui déclara clairement; « Dieu, < puissance incompréhensible>, a voulu que 2+2=4, ou que deux propositions contradictoires ne puissent être vraies simultanément, mais Il <aurait pu> vouloir et faire autrement. » Et même ce pauvre Galilée (1564-1642), avec son étude des planètes le mettant en conflit avec Aristote, plus qu'avec la Bible (!), qui a pu dire : « La Bible n'est pas là pour nous apprendre comment va le ciel, mais comment on va au ciel! »
Continuons avec Thomas Edison (1847-1931), l'inventeur de nos lampes à incandescence (entre autres), qui disait : « J'admire tous les ingénieurs, mais surtout j'admire le plus grand d'entre eux, Dieu.» Il faut ajouter qu'il vivait dans une Amérique où la prière faisait partie du programme scolaire! Ou le physicien Gérard Schröder, enseignant actuellement en Israël, qui a écrit plusieurs ouvrages où il concilie sa foi en Dieu avec ses connaissances scientifiques; ou encore Léon Tolstoï (1828-1910) et Fédor Dostoïevski (1821-1881) qui furent deux romanciers russes très connus pour leurs écrits sur la grâce divine. Et n'oublions pas les innombrables chercheurs à qui l'Histoire a volé leurs engagements chrétiens de base, sans même en parler.
En terminant ce chapitre, un mot encore de Louis Pasteur : « Tant pis pour ceux dont les idées philosophiques sont gênées par mes études » et de Raymond Da Madian : « Le but le plus élevé qu'un homme puisse trouver pour sa vie est de servir la volonté de Dieu. ». En tant que scientifique chrétien, je peux me sentir héritier d'un Blaise Pascal, d'un Louis Pasteur, ou d'un Thomas Edison. Leur combat intérieur est marqué par leur rencontre personnelle avec le Dieu vivant au travers du mystère de la croix.
8. LE MYSTÈRE DE LA CROIX, UN GOUT INIMITABLE!
Aucun être humain ne réussira jamais à copier la trajectoire fulgurante de Jésus, que (comme l'a dit le prophète Esaïe (chap.53 :2) : « ... tout le monde méprisait et évitait; c'était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu'un que personne ne voulait regarder; nous le méprisions, nous le comptions pour rien. »
La Palestine fut envahie un peu avant la naissance de Jésus-Christ, à l'issue de combats sanglants, après un siècle d'indépendance, acquise par la révolte des Maccabées. Entre -67 et -17, 150 000 exécutions de Juifs ont eu lieu par les Romains. En -4, une révolte produisit 2000 crucifixions en un seul jour! Ceci fit qu'un consensus mou existait durant la vie de Jésus : une partie des Juifs collaborant avec l'occupant, les autres prônant la révolte. C'est surtout de la Galilée que provenait la résistance. Les notables religieux attendaient un Messie qui les libérerait de Rome... en guise de Chef, Dieu leur a donné un prolétaire désarmé; oui, le Sauveur s'offre à toi, ami lecteur, dans toute sa fragilité : c'est ainsi que Dieu est venu sur la Terre. Notre Papa Dieu s'est déguisé en perdant, en simple homme, quittant les cieux pour devenir un fils de prolétaire (mais descendant bien, en réalité, d'une famille royale israélite). Brièvement sur Terre, Il a réalisé plus d'une centaine de prophéties bibliques, la moitié concernant son séjour terrestre, l'autre moitié son Retour, attendu par tous les croyants.
Que penser d'une telle stratégie divine? Il choisit des apôtres parmi des gens simples, pleins de défauts, qui l'abandonneront après trois ans passés à ses côtés... Quel fondateur de secte aurait eu des idées pareilles? Oui, pourquoi la Bible mentionne-t-elle tous ces points négatifs? Et Lui-même, dit Esaïe (52 :14) n'avait ni beauté, ni prestige, rien pour plaire, ni pour attirer les regards... Et Dieu a désiré effacer tout souvenir de son apparence physique pour que n'importe qui puisse L'approcher et Le suivre. A noter que le nom même de Jésus était aussi très banal en Israël...
Et cloué sur la Croix, Il s'écrie en fin de vie. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? », noyé dans un océan de douleur physique, psychique et spirituelle, comme l'a si bien décrit le film récent de Mel Gibson. Mais même au ciel, chacun le reconnaîtra aux marques des clous dans ses mains et ses pieds.
Pourtant, si nous ne savons rien de sa prestance physique, nous savons combien Sa parole était puissante et extraordinaire de sagesse. Jésus délivre un message percutant qui enthousiasme les foules, du genre de : « Si quelqu'un insulte un nazi, il mérite une punition de Dieu; mais moi, je vous dis que si un nazi vous fait du mal, ne vous vengez pas. Et si on te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche... » Et d'ajouter : « Et moi, je vous dis; aimez les nazis. Priez pour les nazis qui vous font souffrir. Alors vous serez vraiment les Enfants de votre Père... » Quel message percutant! Et Il disait cela à des foules de paumés, de révoltés par l'oppression romaine, et aux zélotes, ces fanatiques qui attendaient un Messie royal... Aucun homme n'aurait pu réaliser en trois ans ce que Jésus a accompli et qu'on en parle encore chaque jour dans le monde depuis 2000 ans! Et tous ceux qui l'ont suivi ont vu les fruits de ce message dans leurs propres vies, même du temps des camps de concentration nazis...
Alors toi, lecteur, as-tu saisi réellement ce que fut le début de l'Église chrétienne? Oui, seul mon Papa Dieu, dans son immense intelligence, par l'action du Saint-Esprit, a pu transformer cet échec apparent de sa mort en croix, en une victoire éclatante et universelle sur les puissances des ténèbres. Malheureusement, en intellectualisant le christianisme, on lui a enlevé tout son sel... jusqu'à oublier la victoire de Jésus sur la mort! Toi donc, lecteur as-tu cherché dans le puzzle de ta vie toutes les opportunités de rencontre avec le Dieu vivant et vrai? As-tu refermé le piège de l'aveuglement sur l'érudit que tu es? As-tu compris, en lisant l'Évangile de Jean au chapitre 3, ce que Nicodème – un pharisien sympathisant – a compris ce soir-là? C'est bien là que nous voyons toute la fragilité de la décision que notre Dieu a prise en descendant sur notre Terre, pour lier Sa vie à la nôtre : la gloire posthume de l'Église va reposer sur 12 traîtres, dénommés « apôtres », puis sur un assassin notoire, Saul de Tarse! Maintenant, as-tu compris que tu dois renoncer à ton intellectualisme? Je vais encore, en fin de cet ouvrage, exprimer ce qui m'est arrivé personnellement.
Un témoignage personnel ainsi qu'une entrevue du Dr. Bernot sont disponibles sur ce site.
- FIN -
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